Chloé Laroche - Lauréate du Concours MES 2019 revient sur son expérience du concours

Deux ans après avoir remporté la finale du Concours du Meilleur Elève Sommelier en Vins et Spiritueux de France 2019, Chloé Laroche revient sur son expérience du concours et donne des conseils aux finalistes de cette nouvelle édition.

Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de votre participation au Concours du Meilleur Elève Sommelier en Vins et Spiritueux de France ?

Je garde de nombreux excellents souvenirs de cette expérience : l’annonce des finalistes, le dîner entre challengers, les échanges à l’issue de la finale… mais si je ne devais garder que le meilleur je retiendrais très certainement le moment où je suis entrée en scène pour la phase finale. Précédée de quelques minutes de stress, j’ai eu l’honneur d’ouvrir le bal de la finale et ce furent les minutes les plus intenses de la compétition car le moment était venu de tout donner. A ce moment-là, j’ai mobilisé toutes mes compétences : connaissances, savoir-faire, savoir-être, dynamisme et motivation. Dans ce type de situation il n’y a pas de seconde chance donc il faut savoir saisir l’opportunité au vol. Ce que je retiens précisément de ce moment c’est l’adrénaline qui monte et la motivation qu’elle génère, c’est ce que je préfère dans tout ça.

Ce concours a-t-il été un tremplin pour votre carrière professionnelle ?

Au moment du concours j’avais déjà trouvé une maison prête à m’accueillir à l’issue de mes études, je n’étais donc pas à la recherche d’opportunités mais plutôt de rencontres et de mises en relation. C’est exactement ce qu’il s’est passé car à l’issue de la compétition j’ai reçu énormément de messages de félicitations, ainsi que de personnes prêtes à discuter de rencontres, d’échanges, de missions, d’offres de postes. Ce qui m’a interpelé c’est la diversité des profils : des jeunes, des moins jeunes, des étudiants, des sommeliers, des chefs sommeliers, des cavistes, des vignerons, etc. Je me suis alors rendue compte de l’univers qui ouvrait ses portes à la toute jeune sommelière que j’étais. Concrètement, le MES c’est un petit peu l’antichambre de la sphère sommelière française.

Que faites-vous aujourd’hui ?

Aujourd’hui j’évolue au sein de l’équipe de Sommellerie du restaurant gastronomique Épicure*** à l’Hôtel Le Bristol Paris. Cette grande maison colle parfaitement avec mes valeurs de plaisir, de partage, de passion, d’ambition et de curiosité. Une cave exceptionnelle et une équipe ultra-motivée sont des atouts pour continuer d’apprendre et d’évoluer dans mon métier. En ce moment notre restaurant garde porte close jusqu’à des jours plus cléments, et nous sommes impatients de pouvoir reprendre nos habitudes, de retrouver nos clients, et surtout de raviver ce feu qui nous habite.

 

Quel conseil donneriez-vous aux finalistes de l’édition 2021 ?

 Aux candidats de l’édition 2021, je vous invite à peaufiner vos connaissances car les plus belles maisons se construisent toujours sur des fondations solides. Le travail humain compte énormément, le savoir-être et la gestion du stress sont peut-être ce qu’il y a de plus dur à dompter mais qui peut faire la différence à l’instant T. Enfin, pensez à garder votre personnalité, à vous faire plaisir, et à mettre les valeurs de nos métiers au cœur de votre ouvrage.